vous voulez commencer par la fin ? Bon ok, article 26/26

D'apres les multiples commentaires impatients que j'ai recus recemment, un nombre important de mes lecteurs (un million deux-cent cinquante trois mille douze pour etre precis) attendai(en)t la suite de mes aventures au pays de l'oncle Sam. "Plus d'article depuis un mois !". "Tu deviens quoi, plus d'article !". Etc etc. La raison est que j'etais en preparation d'un nouveau road-trip, puis... en road-trip. Dont voici maintenant le recit.
Preparez-vous donc a etre a nouveau inonde d'articles, vingt-six pour etre precis, qui vont vous decrire jusqu'au dernier detail notre voyage (C2 et moi) dans le nord-ouest des Etats-Unis, Washington (state), Idaho, Oregon, avec une incursion de l'autre cote de la frontiere chez ces abominables canadiens (dans la region de Vancouver et son ile).

Bon... donc nous voila partis.
La premiere remarque que je tiens a faire pour tout ce voyage, c'est que les Etats-Unis, c'est grand. Alors qu'il ne represente meme pas la plus grande distance qu'il est possible de parcourir sans sortir des 48 etats contigus, le vol Boston-Seattle (direct, heureusement !!) prend plus de cinq heures, soit a la louche deux fois Paris-Saint Petersbourg (ou Leningrad pour les nostalgiques). C'est extremement barbant.
La deuxieme remarque, c'est que je ne comprends pas encore comment les locations de voiture fonctionnent veritablement. Alors que dans un elan ecologique impetueux (et surtout un souci economique) j'avais reserve une voiture dans la categorie 'Compact', nous nous retrouvons apres l'atterrissage sur les sieges d'une Chevrolet Equinox, qui est une sorte de SUV = Sport Utility Vehicle = la categorie de ce qu'on appelle communement en France les 'gros 4*4 qui puent', qui nous a servi un mileage a peine acceptable, au-dessus de dix litres au cent. Pour un road-trip, c'est decevant.

Enfin en tout cas... Apres un voyage acceptable le vendredi soir (une fois n'est pas coutume, JetBlue nous epargne les heures de retard habituelles), nous voila a Seattle en ce samedi matin 13 septembre, prets a lutter contre les trois heures de decalage entre la cote ouest et la cote est des US. Seattle, qui soit dit en passant, a un nom imprononcable en americain : Si - ah - deulle, avec un d a peine perceptible, entre une dentale legere et le l palatal final. Bref, imprononcable.

Pour que vous puissiez suivre notre trajet, j'ai prepare l'habituelle carte mappoint, que vous pourrez trouvez ici. Nous sommes pour l'instant dans les environs du point 1. Notre journee du samedi sera consacree a une visite rapide de Seattle, qui commence par les quartiers sud-ouest, proche de la maison de nos hotes (des amis de C2). Ma grosse deception, sur les photos que vous allez voir, est qu'on n'y voit pas strictement parlant l'ocean Pacifique, mais les eaux du Puget Sound, un immense bras de mer connectant une grande zone a l'interieur de l'etat de Washington a l'ocean Pacifique. Entre nous et l'ocean se trouvent donc des miles et des miles de montagnes et de forets, ou de detroit.

























Nous continuons notre route le long de la rive de West Seattle. Il y a de grandes plages, mais personne ne se baigne. Les gens jouent au volley, font du velo, du rollers, se baladent. Nous avons beaucoup de chance avec le temps (plus habituellement couvert ou bruineux).





En continuant notre route, nous depassons la rive ouest, puis nord, puis arrivons sur le versant est qui donne sur le centre de Seattle, de l'autre cote d'Elliott Bay.





Nous continuons en voiture, franchissons l'imposant West Seattle Bridge (par-dessus la Duwamish Waterway, abondamment polluee comme tout cours d'eau americain qui se respecte), et allons nous garer dans Seattle, a proximite du Space Needle. Keske cest ? Space Needle, ca ne vous dit rien ? Bon moi non plus avant d'y mettre les pieds. Le Space Needle c'est un batiment caracteristique de Seattle, un peu comme la tour Eiffel pour Paris. Construit pour l'exposition universelle de 1962, il ressemble a une soucoupe volante posee sur un grand trepied (needle ca veut dire aiguille en anglais, comme aiguille a coudre ou a tricoter). Voyons voir ca.






La hauteur du machin est de 184 metres, a comparer aux 324 metres de la tour Eiffel, ou 443 metres de l'Empire State Building. En bons touristes, nous avons paye l'acces ($16 par personne tout de meme) aux ascenseurs pour monter jusqu'a la soucoupe volante. Le tarif est appele 'airfare', qui se traduit par 'tarif aerien'. Tres drole, tres drole. Le temps d'attente est tres raisonnable, une vingtaine de minutes. Comme a l'Empire State Building, dans la queue pour arriver a l'ascenseur on peut etre pris en photo devant un drap bleu, puis acheter un photo-montage ridicule pour $15 apres etre redescendu. Non, non ! Allez, decollage !



















Une fois lassés du vertige nous redescendons sur le plancher des vaches, en prenant bien garde de ne rien acheter dans la boutique de souvenirs (cochonneries ?) qui gangrene le rez-de-chaussee du Space Needle. Puis nous allons fureter dans les environs.


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