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Je finissais le precedent article en vous montrant la minuscule porte qui allait m'emmener au pays des merveilles. Quand la porte s'ouvre, un lapin en surgit en courant, emportant derriere lui une montre a gousset.
Ah non.
Je finissais le precedent article en vous montrant la minuscule porte d'acces au train de bulles qui va m'emmener tout en haut de l'arche. Mais au fait, pourquoi cette arche a Saint-Louis ? En americain son nom est "Gateway Arch", ou "Gateway to the West" (gateway : porte, acces). Elle symbolise le fait que Saint-Louis etait la porte vers l'ouest, au moment ou les US se sont etendus a l'ouest du Mississippi lors de... vous commencez a connaitre la chanson, lors de la vente de la Louisiane par les francais aux ricains. La ville se trouve juste a l'ouest du Mississippi, a peu pres a mi-chemin entre la frontiere nord des US avec le Canada et la cote sur le golfe du Mexique, bref un point d'acces incontournable pour tous les aventuriers en partance vers l'ouest.
Proposee par l'architecte americain d'origine finnoise Eero Saarinen en reponse a un concours lance par la ville de Saint-Louis, l'arche fut construite entre 1963 et 1965. L'acces a ses entrailles se fait sous le sol (ou se trouve egalement un musee), ce qui est tres bien : de l'exterieur on ne voit que l'arche dans le parc, et aucun autre batiment moche ou delirant. Et on peut donc monter jusqu'a un 'observatoire' (la section centrale au sommet de l'arche) moyennant $10 (et un passage par des scanners de securite, comme a l'aeroport).












Des pannonceaux aux caisses en bas prevenaient qu'en raison du vent, le haut de l'arche oscille un peu. J'attendais avec impatience de decouvrir ces mouvements une fois arrive au sommet, mais en fait ca ne bouge pas beaucoup. Pas de mal de mer, et on n'a pas l'impression que l'arche va se casser la figure. Solide ce machin !

















Je tourne en rond dans cet espace de quelques metres carres en ecoutant Serge Gainsbourg chanter ses abominations. Cela me rappelle ma visite de Biltmore, en moins impressionnant. Pour un peu je voudrais retourner la-bas. Je ne peux pas non plus photographier la meme chose cinquante fois. Quoique...















Et puis comme avec toutes les drogues, le moment de la descente vient. Je retourne tristement m'entasser dans mon oeuf, je me cogne au plafond, et en trois minutes mes co-passagers et moi rejoignons le plancher des vaches. Meuh !



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